N2: L’interview des coachs
28.01 2019

La reprise pour le groupe de Nationale 2 avait lieu mercredi 27 juillet, nous sommes allé à la rencontre de Peter Gerwert et Xavier Chapuis:

Tout d’abord, j’imagine que c’est un plaisir de retrouver le gymnase après un mois et
demi de trêve ?
P.G: On n’a pas vraiment arrêté un mois et demi, on n’a à peine arrêté un
mois parce qu’on a été jusque fin juin et on a repris le 27, en sachant qu’ils
avaient un programme physique à partir du 1 er juillet donc ils n’ont pas eu
beaucoup de repos. Après, oui c’est un plaisir de retrouver le groupe même s’il
a été pas mal remanié.

Avant d’aborder l’avenir, un petit mot sur la saison passée ?
X.C : Je crois qu’on a été dans les clous par rapport aux
adversaires qu’on a eu : Vénissieux était quasiment intouchable bien qu’on les
ait titillés à la maison, Grenoble a continué de fonctionner avec des contrats
pros et un budget bien au-delà du notre. Nous au-delà d’un ou deux faux pas
sur des manques de concentration, je crois qu’on a fait une saison qui était
cohérente par rapport à ce que, nous, on pouvait proposer et par rapport à ce
qui nous a été proposé en face.
P.G. : On avait une équipe jeune, un peu moins de 19,5 ans de moyenne d’âge.
Le départ d’Enzo (ndlr : Furnari) a un peu plombé dans les têtes au mois de
décembre, on pensait qu’on serait plus en difficulté sur la deuxième partie de
saison mais nos minots ont montré qu’ils étaient capables de maintenir l’équipe
à flot. Quand Enzo est parti, on était 3 ème et à la fin de l’année on finit 3 ème donc
ils ont été capables de maintenir l’équipe sur le même rang en championnat.

Le groupe N2 a repris depuis 4 jours, dans quel état d’esprit le trouvez-vous ?
P.G. : Là c’est facile, on vient de leur dire qu’on était à l’apéro. Dans on mange
des saucisses et qu’on boit du rosé, tout va bien, on n’a pas encore connu la
difficulté. Je pense que l’activité leur manquait, donc se retrouver quand il fait
beau tous ensemble sur les premiers moments de vie de groupe, c’est toujours
très simple. Nous, on attend les premières difficultés pour voir exactement ce
qu’ils ont dans le ventre et comment le groupe va réagir.

Le championnat reprend dans un mois et demi (1 er match le 10/09), quel est le
programme d’ici là ?
X.C. : On a concocté jusque-là avec Marie Tombelaine, notre préparatrice
physique, un programme de plusieurs jours avec de la piste et de la muscu le
matin, ensuite on a une séance quasiment tous les jours hormis les dimanches
qui sont laissés libres. On a deux matchs amicaux à domicile la semaine
prochaine, le mardi contre Pérignat (une N3) et vendredi contre Villefranche
(une N2). Repos le week-end, ensuite, on enchainera deux matchs amicaux le
mercredi à Caluire (N1) et le vendredi à Beaune. Ensuite, la semaine suivante
on aura un autre match amical à la maison. Donc le programme, il est plutôt chargé et là on va rentrer plutôt dans le projet.

Nouvelle saison avec de nouvelles têtes, êtes-vous satisfaits du recrutement ?
P.G. : Oui, complètement. On a un recrutement qui me semble surtout
cohérent. On a conservé 95% du collectif de l’année dernière, on a surtout des
arrêts de la pratique : Samuel (ndlr : Bayard) qui part à Mayotte comme prof
d’EPS, Damien (ndlr :Jaovelo) arrête le handball et Clément (ndlr : Perez)
arrête également mais sera notre kiné.
J’ai vraiment le sentiment que le collectif a plus de potentiel que l’année
dernière. La grande question est est-ce que l’alchimie va prendre ? Est-ce que
ça va être facile de mettre en interaction ? Encore une fois, cela dépendra de
l’intensité du travail que les gars vont mettre sur chacune des séances et cela
nous donnera vite une réponse pour savoir si on est plus fort ou moins fort que
l’année dernière.
X.C. : On a trouvé des profils aux postes sur les besoins qu’on avait. On a
trouvé des profils qui nous correspondaient à la fois techniquement et
humainement.
« Humainement », on attache aussi beaucoup d’importance à ça, et les quatre
arrivées sont vraiment des bons gars et c’est des vrais profils par rapports aux
besoins qu’on avait listés.
P.G. : On a beaucoup travaillé avec Xavier pour trouver ces quatre joueurs. On
a été les chercher et on est très content du fait qu’ils aient rejoint le Saint-
Etienne Handball.

La poule de cette saison est presque identique à celle de l’année dernière, quels sont
les objectifs ?

P.G. : On veut monter en N1.
X.C. : Oui, l’objectif est clairement affiché, c’est de vouloir rejoindre l’étage
supérieur. On va le faire aussi avec beaucoup d’humilité parce que rien ne va
être facile dans cette poule comme l’année dernière. On veut aussi conserver le
fait d’être une des meilleures défenses du championnat et on veut aussi offrir
aux spectateurs un jeu de plus en plus spectaculaire pour pouvoir se régaler
sur du jeu rapide et les joueurs qui nous arrivent, justement, ont ce profil là de
se projeter vite vers l’avant.
P.G. : Si on veut monter, il faut que l’on se donne les moyens. Aujourd’hui tout
le monde veut battre les favoris, et on sera un peu favoris avec Grenoble dans
la poule. Il y a Annecy et Nevers qui ne sont pas à délaisser. Dans la poule 5,
les équipes qui sont dans la deuxième partie de championnat, quand elles
jouent leurs survies sont aussi compliquées à jouer.
Donc, à nous de montrer, au-delà des mots, dans nos actes et sur le terrain
qu’on est capable d’être le cador dans la poule. Et si on finit 4 ème ou 3 ème , c’est
qu’on aura eu que des mots, il n’y aura pas eu les actes en conséquence.

X.C. : On peut perdre des points facilement sur des matchs qu’on n’aura pas
listés. Que ça soit à domicile ou à l’extérieur, il y a des points qui peuvent
s’envoler.
P.G. : On n’a pas le droit à l’erreur quand on joue une montée.

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